Conservation Restauration

Peintures murales (fresques, peintures à l’huile sur enduit, toiles peintes et marouflées, techniques murales contemporaines et monumentales, peintures murales déposées, fragments de peintures archéologiques), sculptures en bois polychromes, cadrans solaires, œuvres peintes de toutes époques, sur site ou en atelier, sur le territoire de l’Auvergne-Rhône-Alpes et à l’étranger.

Savoir-faire

Plus qu’une évolution de la profession de restaurateur d’art, c’est bien un métier à part entière qui est apparu il y a plus de trente ans, sous la dénomination de conservateur-restaurateur, ou restaurateur du patrimoine, ou encore ingénieur en conservation-restauration des biens culturels.

Sauvegarder tout autant l’œuvre d’art que le témoin d’histoire.

Notre discipline regroupe des interventions bien spécifiques de sauvegarde d’un objet ou d’un monument dans le respect de sa signification à la fois émotionnelle, culturelle, historique, éthique et artistique. L’objectif d’une intervention de conservation-restauration n’est pas de remettre les biens culturels « à neuf », mais bien de prolonger leur durée de vie dans ce qu’ils représentent comme liens entre les époques, les générations et les cultures.

In Situ Conservation s’inscrit fidèlement dans les attributions, les règles et savoir-faire de cette corporation. Le métier de la conservation-restauration est destinée à l’examen matériel des biens culturels et à la prise de mesures, directe ou indirecte, afin de freiner leur processus d’altération et d’améliorer leur lisibilité. L’entreprise intervient sur les peintures murales, fresques, peintures marouflées, peintures archéologiques, sculptures polychromes et cadrans solaires de la région Auvergne Rhône Alpes et au-delàs.

Relation de confiance

Nous avons à cœur d’apporter la réponse la mieux adaptée et d’instaurer avec nos commanditaires une relation de confiance. Tout au long de la mission qui nous est conférée, nous établissons un dialogue qui vise à comprendre la demande et les besoins, à conseiller et assister, à investiguer et diagnostiquer, à communiquer et être pédagogues.

Notre expertise, documentée et explicitée, vous permet de mieux appréhender les enjeux, l’étendue et la nature des travaux à entreprendre.
L’importance historique et patrimoniale d’une intervention de conservation-restauration confère la responsabilité d’un choix aussi bien à conserver l’aspect dégradé de l’œuvre avec une simple consolidation qu’à reconstituer l’intégrité des éléments, de la nécessité d’une conservation préventive, curative ou d’une restauration.

A partir d’un examen minutieux, mené par notre équipe pluridisciplinaire, et d’observations rigoureuses et sensibles de l’ouvrage qui nous est confié, une réflexion commune vous aide à prendre une décision éclairée.

Etude et diagnostic

« La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel… La restauration sera toujours précédée et accompagnée d’une étude archéologique et historique du monument. »
Extrait de la Charte de Venise 1964, Charte Internationale sur la Conservation et la Restauration des Monuments et des Sites
  L’étude préalable est une étape indispensable, préliminaire à toute intervention, c’est aussi la première étape de nos missions.  Nous engageons une investigation approfondie, adaptée à chaque oeuvre et situation, afin de mettre en lumière des données historiques, scientifiques et environnementales, de poser un diagnostic, proposer un protocole de restauration et d’estimer les coûts et délais des travaux. Nous identifions :
  • La genèse de l’œuvre et son évolution matérielle au travers d’une critique d’authenticité.
  • Les matériaux constitutifs et la technique d’exécution.
  • L’état détaillé de conservation de l’œuvre.
  • Une synthèse des différentes études et restaurations antérieures.
  • Les facteurs d’altérations et la problématique de conservation-restauration.
  • Les facteurs environnementaux.
  • La nécessité éventuelle de tests, d’analyses plus poussées ou études complémentaires.
Aussi sophistiquées soient les méthodes d’investigation scientifiques, rien ne remplace l’expertise humaine seule capable d’orienter les recherches. Les résultats obtenus sont mis en regard avec les relevés des pathologies et observations effectuées in situ. Ce temps passé sur le terrain permet de s’imprégner de l’ouvrage, d’avoir en quelque sorte une « vue d’ensemble ».

Conservation de peinture murale

La peinture murale (fresque, huile sur mur de plâtre, toile marouflée, détrempe sur enduit de chaux, techniques contemporaines monumentales) fait corps avec l’architecture, son support : une paroi, un mur, un plafond, une ogive…
Elle est réalisée directement sur la pierre, un enduit, du bois ou sur une toile marouflée.

Depuis l’art pariétal à la préhistoire et au fil des siècles, la peinture murale évolue au gré des transformations architecturales, de l’environnement social et des tendances. Ses thèmes, ses styles, ses techniques se renouvellent et s’adaptent ; premiers trompe-l’œil, portraits, paysages, motifs décoratifs, interprétations idéalisées ou reproductions réalistes, images religieuses didactiques et traditionnelles ou exprimant la révolution des idées et de la science, les mûrs racontent l’époque et reflètent ses contemporains.
La conservation et restauration d’une peinture murale ou d’un décor peint s’appréhende dans cet ensemble, à la lumière des données architecturales, historiques, techniques, artistiques et de ses différents facteurs d’altération.

Différentes phases habituelles :

  • Les étapes de conservation de la peinture murale: stabilisation, consolidation, refixage, nettoyage, assainissement des micro-organismes.
  • Les étapes de restauration de la peinture murale: mise en valeur de l’œuvre, lisibilité, transmission du propos.
  • Un dossier des travaux réalisés est remis en fin de chantier.

Restauration de sculpture polychrome

En plâtre, terre cuite, bois, pierre, marbre, bronze… Qu’elle soit monumentale ou mobilière, la sculpture polychrome est un élément majeur du répertoire ornemental civil et religieux.

« Le terme polychromie, formé à partir du grec ancien polus (« nombreux ») et chrôma (« couleur »), désigne l’application de couleurs à la sculpture et à l’architecture, soit par le recours à la peinture (polychromie dite « artificielle »), soit par l’assemblage de matériaux de couleurs différentes (polychromie dite « naturelle »).
On sait aujourd’hui que la sculpture et l’architecture antiques étaient polychromes. Pourtant, l’Antiquité classique demeure associée à une blancheur immaculée, celle du marbre des statues et des monuments que l’on admire en visitant musées et sites archéologiques. On oublie que leur apparence actuelle résulte en fait d’une décoloration due à plusieurs facteurs : les effets du temps et les conditions atmosphériques ont entraîné l’altération ou la disparition de la polychromie d’origine ; les hommes ont aussi leur part de responsabilité, à cause des nettoyages méticuleux qu’ils ont fait subir aux artefacts lors de leur découverte. Et depuis la Renaissance et le développement du néoclassicisme, la valorisation du blanc a créé le mirage d’une Antiquité sans couleur. Aujourd’hui, les chercheurs tentent de redonner vie aux couleurs de la sculpture et de l’architecture classiques. » 
Extrait dictionnaire Universalis.

Différentes phases habituelles :

  • Les étapes de conservation de la sculpture polychrome: stabilisation, consolidation, nettoyage, traitement des infestations d’insectes xylophages.
  • Les étapes de restauration de la sculpture polychrome: mise en valeur de l’œuvre, lisibilité, transmission du propos.
  • Un dossier des travaux réalisés est remis en fin de chantier.
  • Conservation de Cadran solaire

    « Adopte la devise du cadran solaire.
    Ne marque que les heures ensoleillées. » 

                                     Orison Swett Marden

     L’inventaire 2017 de la Commission des Cadrans Solaires recense un patrimoine riche de 35650 cadrans solaires en France et chaque année de nouvelles découvertes viennent le compléter. Un incroyable voyage dans le temps et l’espace, une invitation à la promenade curieuse dans les villes, les villages et les jardins à la recherche de ces horloges solaires.

    Les cadrans les plus répandus en France sont verticaux, ils ornent les églises, les édifices publics, les châteaux puis les maisons bourgeoises. Selon l’époque et la région, les cadrans solaires évoluent et s’adaptent aux matériaux disponibles.

    Mettre en évidence le temps qui passe à partir d’une ombre ou d’un point lumineux, cet « instrument », œuvre d’un cadranier, sera souvent accompagné d’une devise offrant alors au regard un objet à la fois scientifique, artistique et philosophique. Soumis à l’usure du temps et aux intempéries, délaissés pendant longtemps, ces œuvres d’art font l’objet d’un regain d’intérêt du public, des historiens, des scientifiques et des passionnés. Leur valeur patrimoniale est reconnue. De nombreuses restaurations sont nécessaires.

    Différentes phases habituelles :

    • Les étapes de conservation d’un cadran solaire: stabilisation, consolidation, nettoyage
    • Les étapes de restauration d’un cadran solaire: mise en valeur de l’œuvre, lisibilité, transmission du propos de l’oeuvre.
    • Un dossier des travaux réalisés.

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    Conservation Restauration de Mosaïque

    Les premières mosaïques apparaissent en Mésopotamie, à la fin du IVème millénaire avant J.-C. Les matériaux utilisés sont principalement des galets de différentes formes et couleurs qui dessinent des motifs sur le sol. La mosaïque de galets s’est diffusée par la suite dans le bassin méditerranéen, particulièrement utilisée par les Grecs. Cette technique a perduré jusqu’à nos jours, avec la technique des calades. 100 ans plus tard les Grecs commenceront à propager l’utilisation de la pierre et du verre dans la mosaïque : les tesselles. Ceci permet de réaliser des surfaces plus planes et plus confortables pour un usage domestique.

    Dès cette période, des décorations murales sont faites de morceaux de terre cuite de couleur rouge, blanche ou noire.

    Les Romains vont s’approprier la technique et la diffuser plus largement. L’exploitation des matéraiux nobles à travers les nombreuses carrières de marbre de l’empire romains, la maitrise de la technique et le raffinement des réalisations ont contribué à la diffusion de la mosaïque de Malte à la Turquie. La technique s’étend alors sur toutes les surfaces architecturales, du sol aux voûtes jusqu’à la période de la Renaissance.

    Après avoir quasiment disparu pendant plusieurs siècles, cet art reparait au XXe siècle en France et en Belgique avec les mouvements de l’Art nouveau et l’Art déco.

    La conservation et restauration d’une mosaïque s’appréhende à la lumière des données architecturales, historiques, techniques, artistiques et de ses différents facteurs d’altération.

    Différentes phases habituelles :

    • Les étapes de conservation des mosaïques : dépose, remise sur support, stabilisation des tesselles, consolidation, nettoyage.
    • Les étapes de restauration des mosaïques : restitution des tesselles, lisibilité, transmission du propos.
    • La documentation : un dossier des travaux réalisés est remis en fin de chantier.

     

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